Les différentes technologies de détatouage au laser

Un tatouage peut perdre toute sa signification de départ au fil du temps. Il peut même rappeler un mauvais souvenir en cas de séparation. En tout cas, les avancées technologiques nous permettent à ce jour de nous débarrasser des tattoos que nous ne voulons plus. En cela, le détatouage au laser constitue une excellente alternative. Le choix se porte sur différentes technologies qui agissent de manières différentes sur la peau et sur l’encre.

Le détatouage au laser Q-Switch Nanoseconde

Le laser Q-Switch Nanoseconde s’adresse à ceux qui veulent effacer un tatouage tout en noir. En effet, cette solution a été spécialement conçue pour supprimer l’encre noire. Sa longueur d’onde ne permet pas de détruire les encres de couleurs plus claires. Les lasers de type Nd-Yag, Alexandrite ou KTP entrent notamment dans cette catégorie. Comment ça marche ? Le faisceau de lumière intense fragmente peu à peu les pigments du tattoo sans brûler la peau. Ensuite, les macrophages prennent le relais en éliminant les pigments fragmentés.

Le nombre de séances dépend de la taille du tatouage et d’autres paramètres. Quelque temps après la dernière séance, vous pouvez constater des petites croutes sur la zone détatouée au laser Q-Switch Nanoseconde, mais elles se dissipent progressivement au fil des jours. Vous retrouvez alors une peau lisse sans la moindre marque. À noter que cette technologie de détatouage au laser ne convient pas aux peaux foncées qu’elle risque de dépigmenter.

Le détatouage au laser picoseconde

Cette technologie de détatouage efface plus rapidement l’encre et nécessite moins de séances que le laser nanoseconde. De plus, chaque séance ne dure que quelques minutes. L’appareil utilisé par le centre de détatouage déploie une technologie de laser fractionné non-ablatif qui ne laisse aucune trace. De surcroît, le détatouage au laser picoseconde revitalise la peau en stimulant la production de collagène. Il n’a aucun effet secondaire qui plus est ! Ce traitement convient autant au tatouage qu’au maquillage permanent.

En outre, la zone concernée cicatrise bien plus après un détatouage au laser picoseconde. L’appareil cible le chromophore sans endommager les tissus en émettant de courtes impulsions lumineuses. Il crée un intense impact photomécanique en picosecondes sur l’endroit à détatouer. La longueur d’onde à privilégier varie selon la couleur de l’encre. Le laser pulvérise les pigments et les réduit en particules fines. Les macrophages se chargent ensuite de tout éliminer.

Le détatouage au laser d’abrasion

Il s’agit d’une technique assez agressive puisqu’elle consiste à enlever la couche superficielle de la peau qui contient les pigments du tattoo. Le laser d’abrasion ou le laser CO2 n’est que très rarement utilisé par les professionnels du détatouage. Il n’est conseillé que lorsque le dessin ou l’inscription à effacer a été réalisé avec des couleurs tout aussi rares.

Dans la mesure du possible, un spécialiste ne fait appel à cette technologie que lorsqu’il est certain que ni le laser nanoseconde ni le laser picoseconde ne vont fonctionner. À cause de l’abrasion de la surface cutanée, ce type de laser présente un risque de dépigmentation et de cicatrice.